La
présentation a commencé par un compte à rebours et puis dans les
premières minutes on se serait cru dans TOP-GUN. Du Pink-Floyd en
fond sonore, juste couvert par le vrombissement des réacteurs
d’avions qu’on aurait bien voulu entendre en Dolby Surround avec
effet 3D. Le service communication de THALES a bien bossé. Pendant
quelques instants, je me suis cru membre de la World-Company. A
l’époque SOREP, on aurait eu, au mieux, des diapos et un discours,
là, avec THALES, c’est autre chose, c’est de la Télévision !
Toute
cette présentation était aussi spontané qu’un journal de 20h00.
Enfin pour l’interview de Denis RANQUES, c’était plutôt le
journal régional des années 90. Placé à gauche de l’écran
(c’est le coté le plus positif ) dans un décor... épuré, le
visage à l’intersection des lignes de force qui divise l’image,
l’homme n’a pas l’air de maîtriser ce texte écrit par un
autre. Avez-vous remarqué ses mouvements de sourcils incontrôlés?
Avec un tel tic, il vaut mieux qu’il ne soit pas joueur de Poker
sous peine de se faire rapidement délester de son million d’Euro
annuel.
Ensuite,
ce fut l’alternance. Une petite caresse pour nos progrès, une
petite claque pour nos mauvais résultats avec, à l’appui, les
témoignages de clients du groupe. Celui du 1er Général était
marrant avec ses avions bloqués sur un parking comme de vulgaires
voitures en pannes. J’imagine le dialogue hors caméra :
-
“ Coupéééé ! Non général, ça ne va pas ! Vous
ne pouvez pas critiquer nos changements incessants d’organisation !
Que vont penser nos managers ! S’il le prennent mal, c’est
pas 7 avions mais 20 qui resteront en carafe ! Compris !
Allez les gars, on la refait ! ”.
Vous
devez être conscient que la direction du groupe a choisie chaque
image.
Et
puis, il y a ces mots clés qui définissent les axes de progrès. A
un moment, parmi d’autre mots est apparu “ Solidarité ”.
Moi, je l’aime bien celui-là mais il ne fait pas partie de ceux
que la direction a choisi pour 2005. Pour ce mot, ce sera 2010...
enfin, si rien ne change ! Mais de toute façon, nous n’avons
pas la même définition de la solidarité.
En
parlant de mots, lors d’une de ses interventions, J-M GARDIN en a
prononcé trois dans la même minute: mobilité, Vendôme et
Châtellerault. A mon avis, ces trois mots seront bientôt dans la
même phrase.
Je
passe rapidement sur les anecdotes personnelles et donc invérifiables
(nous sommes la “ Référence ” selon AIRBUS, le stade
sonorisé avec un Walkman, etc.) pour ne retenir que deux choses des
discours de J-M GARDIN : Investir dans Châteaubourg, c’est
arracher la moquette murale et mettre RIPOLIN comme fournisseur
officiel du groupe et faites ce que je vous dis “ ou
vous êtes mort ! ”. Je sais, c’est pas très
encourageant...
Pendant
son “ Road-Show ”, J-M GARDIN a voulu nous vendre
THALES et sa division aéronautique, a prix soldé. Comme monnaie, il
exige notre confiance. Mais si quelqu’un propose à J-M GARDIN ou
François QUENTIN un meilleur boulot, une meilleure opportunité, ils
la saisiront et nous laisseront payer l’ardoise. Aujourd’hui plus
qu’hier, gardons notre confiance pour nous.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire